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Procès montage automobile : Des hommes d'affaires se constituent partie civile contre le ministère de l'Industrie

<p><span style="font-size: 1rem;"><b>Parmi ces hommes d'affaires figure le vice-président du groupe Cévital, Rebrab Omar qui a affirmé que son groupe s'était constitué partie civile "contre l'Etat, représenté par le ministère de l'Industrie", estimant que son groupe était "victime de marginalisation par ce ministère à l'époque de l'ancien ministre, Abdeslam Bouchouareb".&nbsp;</b></span><span style="font-size: 1rem;"></span></p><p>Le ministère, a-t-il expliqué, avait refusé "la réception du dossier du Groupe Cévital qui représentait la société Hyundai Algérie, pour investir dans le montage automobile". <span style="font-size: 1rem;"></span></p><p>Il a précisé, dans ce cadre, que le Groupe "était indésirable et sa marginalisation l'avait contraint à licencier 400 travailleurs", ajoutant que "le Groupe est interdit de gérer près de 3 milliards DA gelés", expliquant que "l'objectif de se constituer partie civile est de permettre au groupe de reprendre ses activités". <span style="font-size: 1rem;"></span></p><p>Dans le même contexte, d'autres hommes d'affaires, constitués partie civile, dont les frères Achaibou, ont déploré "les obstacles rencontrés par leurs entreprises de la part du ministère de l'Industrie à l'époque du ministre Bouchouareb ainsi que les atermoiements dans l'octroi d'agréments pour leurs projets". <span style="font-size: 1rem;"></span></p><p>Ont été également auditionnés, mardi, des témoins, des accusés, d'anciens cadres du ministère de l'Industrie, des hommes d'affaires et des membres de la campagne électorale de l'ancien Président, Abdelaziz Bouteflika. <span style="font-size: 1rem;"></span></p><p>Ce procès intervient suite à l'appel interjeté par le Parquet et le collectif de défense contre le verdict prononcé, le 10 décembre 2019, par le Tribunal de Sidi M'hamed, condamnant, notamment, l'ancien ministre de l'Industrie, Abdeslam Bouchouareb, par contumace, à 20 ans de prison ferme, avec émission d'un mandat d'arrêt international à son encontre, les anciens Premiers ministres, Ahmed Ouyahia à une peine de 15 ans de prison ferme avec confiscation de tous ses biens, et Abdelmalek Sellal, à une peine de 12 ans de prison ferme, des anciens ministres Youcef Yousfi et Mahdjoub Bedda à une peine de 10 ans de prison ferme pour chacun d'eux. </p>
Rédacteur
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