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Marché Automobile Algérien : Retour sur le luxe automobile, selon le DG des douanes algériennes

<p><span style="font-size: 1rem;"><b>Le monde automobile algérien, a été récemment secoué par une phrase du directeur général des douanes, Mr Noureddine Khaldi, pour qui « les droits de douanes et les taxes imposés aux véhicules importés, ciblaient essentiellement les véhicules de luxe et la valeur des droits se comptabilise en fonction de la capacité du cylindre ». Ce qui nous pousse à la réflexion.&nbsp; &nbsp;</b></span><br></p><p>Les véhicules de luxe seraient le type de véhicule essentiellement ciblé par les droits de douanes et les taxes imposés aux véhicules neufs. Selon une déclaration du DG des Douanes Algériennes. Ajoutant que la valeur des droits se comptabilise en fonction de la cylindrée du moteur. Était-ce une manière de justifier les taxes proposées dans le PLFC2020 ? Etait-ce dans un contexte que la citation ne précise pas ? Nous ne pouvons pas l’affirmer mais c’est l’occasion de revenir sur le montant de ces taxes, leur logique et le prétendu luxe automobile. </p><p>D’abord, si nous analysons la phrase d’un point de vue purement douanier, <a href="https://www.autobip.com/fr/actualite/vehicules_neufs_vers_un_nouveau_bareme_pour_la_taxe_sur_vehicule_neuf/15989" target="_blank">sans penser à la nouvelle TVN proposée</a>. Cela reste correct, car le droit de douane est un pourcentage d’un prix, selon des mécanismes connus et logiques. Même si le niveau de la taxe douanière est élevé, le principe en lui-même reste défendable. </p><p>Ensuite, sur la partie de la taxe sur véhicule neuf TVN, parler de voitures de luxe est plutôt maladroit, étant donnée que la TVN la plus basse proposée, soit 100 000 DZD, représente 5 fois le salaire minimal légal. Ceci sur un véhicule essence de moins de 800cc et concerne donc une infime partie des véhicules habituellement importés. </p><p>Le niveau de TVN le plus courent variera entre 250 000 DZD et 450 000 DA, pour des véhicules parfaitement ordinaires à savoir des essences inferieur à 1,5L de cylindrées ou entre 1,5L et 2,0L de cylindrées. Comment dire que la taxe concernerait principalement que les véhicules de luxe ? Alors que la nature même du marché algérien fait que les de moteurs importés sont des essences à aspiration naturelle, à cause de notre environnement (Poussière, qualité du carburant etc.). Les constructeurs étant obligés d’envoyer des moteurs simples vers notre pays, sans turbo et l’unique moyen d’avoir de la puissance est donc d’avoir une cylindrée respectable. Une voiture essence de 1,6L serait taxée à 450 000 DZD avec le nouveau barème de la TVN, qui nous précisons n’est pas encore validé. Si nous faisons le parallèle avec la phrase du DG des Douanes Algériennes, soit 450 000 DZD n’est pas une somme importante, soit cette voiture parfaitement banale est considérée comme une voiture de luxe. C’est surtout ce constat qui a choqué l’opinion publique. </p><p>Enfin, nous pouvons également nous poser d’autres questions. Pourquoi la TVN est basée sur la cylindrée ? Alors qu’un barème basé sur la puissance fiscale serait nettement plus juste ? Ce nouveau barème sera-t-il vraiment adopté, ou refusé par les <a href="https://www.autobip.com/fr/actualite/plfc2020_les_deputes_mettent_en_garde_contre_les_consequences_de_l'augmentation_du_prix_du_carburant_emettent_des_reserves_sur_la_procedure_d'importation_de_voitures_neuves./16037" target="_blank">députés qui ont déjà émis des réserves à son propos ?</a></p><p><b><br></b></p>
Rédacteur
Attiré par l’automobile depuis mon plus jeune âge et passionné par tout ce qui roule

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