Les métiers de l'automobile un avenir incertain en Algérie
Pour cerner l’attractivité de l’automobile, il faut aller voir à la source, dans les établissements de formation. Si l’on commence par les chiffres les plus récents, la désaffection est relative. les métiers de l'automobile souffrent de préjugés, et du coup, il est difficile que les entrepreneurs embauchent de jeunes gens spécialisés dans le domaine de l’auto, toutefois, le mouvement étant trop aléatoire nous ne risquerons à une prédiction.
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<br>Nous n’allons pas se frotter à la question de l’enseignement des jeunes pour les métiers de l’automobile, nous essaierons seulement d’établir un bilan statistique conforme aux derniers événements correspondants au domaine même de l’auto. Sur ce, le pronostique est que le phénomène va se développer d’ici l’ouverture de l’usine d’assemblage de Renault en Algérie pour ouvrir un champ d’emploi catégoriquement nouveau. Il va de soi que les responsables sont, quoi qu’il en soit, convaincus que l’automobile a toujours de beaux atous et a de quoi séduire. Et quoiqu’on assiste à une concurrence acharné sur le marché des quatre roues, la nature intrinsèque de l’automobile demeure la première motivation : l’automobile fait toujours rêver et des jeunes choisissent le secteur pour cette raison même, mais qui restent toute de même une minorité. Pour réussir à séduire un plus grand monde, il faudra travailler leur motivation. La première raison pour ne pas fausser l’attractivité du secteur de l’auto est de dépouiller ce domaine et ses métiers de toute illusion. L’exigence que ces jeunes aient de solides connaissances, et encore plus demain, avec les voitures intelligentes et les voitures connectées, est forcément nécessaire. Cultiver une culture automobile saine en Algérie aidera le secteur entier à évoluer dans le bon sens et de progresser vers un meilleur abord de l’automobile, sans se focaliser sur quelques caractéristiques fixes. Avec un bon bagage de départ, les jeunes mettront donc, d’emblée, en garde contre ces manques.
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<br>Il faut savoir que la précision de la mécanique ne se résume pas à l’entretien rapide, à changer un pot d’échappement, des plaquettes de frein, des pneus. Dans les générations passées, le métier de mécanicien, était fondé sur une bonne part de mimétisme : les pannes se ressemblaient, l’expérience et un peu de “nez” suffisaient pour appréhender une panne. A présent une valise de diagnostic aide à approcher la panne. Il faut ensuite interpréter les indicateurs et les données, donc faire appel aux connaissances et à la réflexion. Selon quelques responsables pédagogiques d’établissements de formation contactés à l’occasion, la crise que connaissent les constructeurs automobiles a créé un prisme déformant pour l’attractivité.
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<br>Par ailleurs, lors d’une conférence de presse organisée au showroom de Sodi Automotive à Hydra, Omar Rebrab, président du conseil d’administration de cette dernière et Directeur Général de Hyundai en Algérie, déclare que le secteur d’automobile ne se portera pas mieux avec une usine de montage, en vue de l’absence de métiers qualifiés ainsi qu’à l’anarchie qui règne au secteur de l’industrie automobile. Selon lui, une usine de montage en Algérie avec une pièce de rechange étrangère ne fera qu’empirer l’anarchie et qui ne stabilisera pas l’industrie nationale. Il faudrait, toujours à son égard, commencer par établir un réseau industriel de la pièce avant de songer au montage. Avec deux secteurs néanmoins porteurs d’emplois pour les jeunes et qu’il faudra développer, car acheter de la pièce à l’étranger favorisera la main d’œuvre à l’étranger et non au pays, avec donc un métier de l’automobile incertain. M. Rabrab voit dans le domaine dédaigné de la pièce de rechange la clé de réussite du marché automobile algérien qui, à ne plus le mépriser, réussira à créer plus d’une solution à de nombreux secteurs d’activité.
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<br>Avec un avenir incertain de la pièce de rechange et de l’industrie automobile en Algérie, le métier reste toujours méconnu, peu fréquentés dans les classes d’études et l’intérêt des jeunes pour ce domaine inexploré n’est au bout du compte que le piètre résultat d’un anarchisme physique pour le secteur lui même.
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