Le ministre de l'Industrie s'exprime sur le dossier de la construction automobile
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<p><b>Dans une déclaration à la presse à l'issue d'une réunion avec les directeurs centraux et locaux du secteur de l'industrie, qui a eu lieu samedi à Boumerdes, le ministre de l’Industrie, Ahmed Zeghdar, a évoqué le dossier de la construction automobile locale.</b></p><p>Dans ce cadre, le ministre de l'Industrie a affirmé que des négociations ont été engagées avec de grands constructeurs automobiles, nouveaux et existants déjà sur le marché, et ce selon une nouvelle stratégie qui va permettre à ces entreprises, après avoir conclu un accord, d'entrer sur le marché avec des produits finis au cours de la première année, ensuite le secteur focalisera durant la deuxième année sur l'opération de montage automobile avant d'installer une véritable industrie à partir de la troisième année avec un taux d'intégration acceptable.</p><p>"Aucune autorisation n'a été accordée pour le moment et nous sommes en train de négocier avec des entreprises internationales pour faire entrer des voitures en Algérie", a fait savoir M. Zeghdar, ajoutant que les délais étaient "tributaires de l'interaction des constructeurs automobiles avec les conditions imposées par l’État concernant la création d'une véritable industrie, et avec les textes d'application relatifs à la nouvelle loi sur l'investissement, après leur promulgation, les prochains jours.</p><p>En réponse à une question sur l'éventuel retour des entreprises propriétaires des anciennes usines de montage automobile, le ministre de l'Industrie a révélé que tout est possible, révélant que les entreprises internationales qui étaient liées à ces usines avaient contacté les services du ministère de l'Industrie afin de racheter les parts qui appartenaient aux partenaires privés, indiquant que ses services vont examiner ce sujet après l'approbation du Conseil des Participations de l'État (CPE) dans ce sens, afin d'annoncer en toute "transparence" les noms des entreprises activant dans le secteur automobile.</p><p>"Il est déraisonnable que depuis plus de 19 ans nous n'ayons pas atteint un taux d'intégration de 3%", a déclaré M. Zeghdar, rassurant que l'Algérie possède toutes les installations réparties sur les différentes régions du territoire national, à Batna, à Tiaret, à Relizane et à Alger, qui vont être fusionner dans le cadre d'un Holding permettant aux voitures d'entrer en Algérie soit pour répondre aux besoins du marché local, soit aux besoins du marché africain.<br></p>
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